Fonctionnement de la nappe perchée et impact sur la croissance

Le fonctionnement et l’impact des nappes perchées sur la croissance des arbres sont encore mal connus alors que les sols à engorgement temporaire sont très représentés en France. Comment évolue la nappe perchée au cours de l’hiver ? Est-elle influencée par les caractéristiques du peuplement ? Cette nappe apporte-elle une contrainte ou un avantage pour la croissance des arbres adultes ? Afin d’éclaircir ces questions, un stage de master 2 (Anna-Karine Jean, Université de Jean Monnet Saint-Etienne) a débuté le 3 avril 2017 sous l’encadrement de Nathalie Korboulewsky (DR, Irstea Nogent-sur-Vernisson) et Jordan Bello (doctorant, Irstea Nogent-sur-Vernisson). Ce stage de 5 mois a pour but :

  • de caractériser la nappe d’eau en hiver en fonction des différentes modalités sylvicoles présentes sur OPTMix (composition du peuplement et densité) ;
  • de relier la croissance saisonnière des chênes (Quercus petraea) et des pins (Pinus sylvestris) observée sur le dispositif avec les variables caractérisant la nappe (profondeur minimale, temps de présence, date/vitesse d’apparition, date/vitesse de retrait,…).

Pour réaliser ce travail, le stage s’appuiera sur les données enregistrées depuis 2014 sur chaque placette du dispositif à l’aide de piézomètres manuels et automatiques (voir graphe ci-dessous).

Les profondeurs du plancher argileux (clay layer depth) sont des moyennes pour toutes les placettes ayant la même composition (pur chêne, pur pin et mélange). Les mesures de profondeur de la nappe (Groundwater table depth) sont des valeurs moyennes pour toutes les placettes ayant la même composition. Les mesures de profondeurs sont des mesures relevées manuellement.

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