Le séminaire annuel OPTMix aura lieu les 25, 27 et 28 janvier 2022 par visioconférence.
Pour plus d’informations merci de contacter Nathalie Korboulewsky.
Jan 17
Le séminaire annuel OPTMix aura lieu les 25, 27 et 28 janvier 2022 par visioconférence.
Pour plus d’informations merci de contacter Nathalie Korboulewsky.
Jan 07
La charte d’utilisation des données provenant du dispositif OPTMix ainsi qu’un formulaire de demande de données est maintenant disponible à la page suivante :
Accueil\Charte d’utilisation des données et formulaire de demande de données\
Nov 30
Un article présentant les principaux résultats de la thèse de Jordan Bello soutenue en mars 2019 a été publié dans le dernier numéro des Rendez-Vous Techniques de l’ONF :
Résumé
Pour faire face aux sécheresses attendues du fait des changements climatiques
plusieurs solutions sylvicoles sont envisagées, dont le mélange des essences et la diminution de la densité. Une thèse a été conduite sur le cas du chêne sessile (Quercus petraea (Matt.) Liebl.) et du pin sylvestre (Pinus sylvestris L.), en s’appuyant sur le dispositif OPTMix en forêt domaniale d’Orléans, en période de sécheresse. Nous avons étudié (1) l’effet de la sécheresse estivale sur la croissance des individus et la résistance de cette croissance en fonction de la sylviculture (mélange-densité), puis (2) la complémentarité entre les deux essences sur la profondeur de prélèvement de l’eau par les racines en peuplements purs et mélangés. La stratégie fonctionnelle du chêne, qui consiste à maintenir des échanges gazeux importants (dont la transpiration) en période de sécheresse, lui permet de continuer à croitre ce qui conduit à une meilleure résistance de la croissance en mélange avec le pin. Mais l’effet positif du mélange sur la croissance des chênes ne s’observe pas en densité faible. Le pin n’est pas affecté par le changement de densité, et il ne l’est que marginalement par le mélange, avec un effet négatif (non significatif) sur la résistance de la croissance au stress estival. La profondeur de prélèvement de l’eau a été analysée lors d’un épisode de sécheresse estivale très prononcé. En peuplements purs, les arbres des deux essences puisent essentiellement dans les horizons très superficiels. En peuplements mélangés, une complémentarité partielle de la profondeur de prélèvement a été observée : la proportion d’eau prélevée vers 30-45 cm de profondeur devient majoritaire pour les chênes alors que les pins gardent une part d’approvisionnement importante dans les couches très superficielles (même si la part provenant d’horizons plus profonds augmente). Cette complémentarité partielle de l’acquisition de l’eau entre les deux essences en mélange diminue le stress des chênes sans changer celui des pins. Ainsi, le mélange des essences semble profiter au chêne et pénaliser la croissance des pins. La diminution de la densité du peuplement réduit les interactions entre les individus et semble donc atténuer les effets (positifs ou négatifs) du mélange. Il semble alors que les bénéfices de ces deux solutions sylvicoles envisagées ne suffisent pas pour faire face aux effets des sécheresses attendues sur ces deux essences.
Nov 30
Un article présentant les derniers résultats obtenus sur le dispositif OPTMix a été publié dans le dernier numéro des Rendez-Vous Techniques de l’ONF :
Résumé
Les mélanges d’essences et la baisse de la densité des arbres dans les peuplements sont des pratiques envisagées comme solution face au changement global. Elles peuvent aider à préserver les forêts et les services qu’elles rendent comme la production de bois, le stockage de carbone et la préservation de la biodiversité. Le dispositif OPTMix, unique en France, étudie les effets du climat, de la gestion sylvicole (mélange et densité) et de la présence des grands herbivores, et leurs interactions sur le fonctionnement des forêts de plaine. Réparti sur quarante hectares, il comporte trente-trois placettes de chêne sessile (Quercus petraea) et de pin sylvestre (Pinus sylvestris) en peuplements monospécifiques ou en mélange, fortement instrumentées pour mesurer le microclimat, la croissance des arbres, la dynamique du sous-bois dont la régénération du peuplement, la gestion des ressources (eau, lumière, nutriments), et la biodiversité (flore vasculaire, bryophytes, lichens, carabes, microfaune du sol). Les premiers résultats montrent que l’intérêt du mélange n’est pas systématique pour les différents services étudiés, et aussi que l’identité des essences détermine à la fois l’intensité et le sens des effets observés. Les dernières années de fortes sécheresses montrent également que l’intérêt des mélanges reste limité pour faire face aux changements climatiques annoncés. De plus, pour la biodiversité, il est recommandé de conserver une mosaïque de type de peuplements à l’échelle du massif, avec des peuplements purs de différentes essences et des mélanges plutôt que de généraliser les peuplements mélangés.
Nov 15
Des notations caractérisant l’état sanitaire du chêne sessile et du pin sylvestre ont été réalisées en 2020 sur toutes les placettes OPTMix sur un échantillon d’arbres. Le protocole utilisé est inspiré du protocole DEPERIS mis au point par le Département Santé des Forêts. Une nouvelle campagne de notation a été réalisée durant l’été 2021. Les premières analyses montrent une forte augmentation du pourcentage d’arbres déperissants pour le Pin sylvestre. Cet indicateur est passé de 8% en 2020 à 34% en 2021. Ces notations seront poursuivies dans les années futures pour suivre l’évolution de l’état sanitaire des arbres sur le dispositif.
Oct 15
Un article vient d’être publié dans la revue « Ecological Indicators », présentant un manuel pour l’échantillonnage de la biodiversité dans les forêts européennes. Une partie des données de biodiversité du dispositif OPTMix a contribué à la réalisation de cet article dans le cadre du COST Action BOTTOMS-UP :
Burrascano, S., G. Trentanovi, Y. Paillet, J. Heilmann-Clausen, P. Giordani, S. Bagella, A. Bravo-Oviedo, T. Campagnaro, A. Campanaro, F. Chianucci, P. De Smedt, I. Garcia-Mijangos, D. Matosevic, T. Sitzia, R. Aszalos, G. Brazaitis, A. Cutini, E. D’Andrea, I. Doerfler, J. Hofmeister, J. Hosek, P. Janssen, S. K. Rojas, N. Korboulewsky, D. Kozak, T. Lachat, A. Lohmus, R. Lopez, A. Marell, R. Matula, M. Mikolas, S. Munzi, B. Norden, M. Partel, J. Penner, K. Runnel, P. Schall, M. Svoboda, F. Tinya, M. Ujhazyova, K. Vandekerkhove, K. Verheyen, F. Xystrakis and P. Odor (2021). « Handbook of field sampling for multi-taxon biodiversity studies in European forests. » Ecological Indicators 132. https://doi.org/10.1016/j.ecolind.2021.108266
Points forts :
Résumé :
Forests host most terrestrial biodiversity and their sustainable management is crucial to halt biodiversity loss. Although scientific evidence indicates that sustainable forest management (SFM) should be assessed by monitoring multi-taxon biodiversity, most current SFM criteria and indicators account only for trees or consider indirect biodiversity proxies. Several projects performed multi-taxon sampling to investigate the effects of forest management on biodiversity, but the large variability of their sampling approaches hampers the identification of general trends, and limits broad-scale inference for designing SFM. Here we address the need of common sampling protocols for forest structure and multi-taxon biodiversity to be used at broad spatial scales. We established a network of researchers involved in 41 projects on forest multi-taxon biodiversity across 13 European countries. The network data structure comprised the assessment of at least three taxa, and the measurement of forest stand structure in the same plots or stands. We mapped the sampling approaches to multi-taxon biodiversity, standing trees and deadwood, and used this overview to provide operational answers to two simple, yet crucial, questions: what to sample? How to sample? The most commonly sampled taxonomic groups are vascular plants (83% of datasets), beetles (80%), lichens (66%), birds (66%), fungi (61%), bryophytes (49%). They cover different forest structures and habitats, with a limited focus on soil, litter and forest canopy. Notwithstanding the common goal of assessing forest management effects on biodiversity, sampling approaches differed widely within and among taxonomic groups. Differences derive from sampling units (plots size, use of stand vs. plot scale), and from the focus on different substrates or functional groups of organisms. Sampling methods for standing trees and lying deadwood were relatively homogeneous and focused on volume calculations, but with a great variability in sampling units and diameter thresholds. We developed a handbook of sampling methods (SI 3) aimed at the greatest possible comparability across taxonomic groups and studies as a basis for European-wide biodiversity monitoring programs, robust understanding of biodiversity response to forest structure and management, and the identification of direct indicators of SFM.
Sep 22
Le 22 septembre 2021, 25 personnes du CETEF de Normandie sont venues visiter le dispositif OPTMix.
Sep 02
Le 2 septembre 2021, 20 personnes de l’ONF sont venues visitées les placettes expérimentales du dispositif OPTMix. Cette visite avait pour objectif d’alimenter les réflexions pour élaborer un guide de sylviculture sur les forêts mélangées.