Dans les forêts mélangées, la complémentarité au niveau aérien peut s’exprimer par une utilisation de l’espace différencier entre les essences de façon à ce que chacune des espèces exploite au mieux la ressource lumineuse en fonction de ses capacités photosynthétiques. Cette différentiation spatiale entre espèces est possible grâce à la plasticité de l’architecture des houppiers. Ainsi de nombreux articles relatent une augmentation de la couronne et du volume des houppiers dans les mélanges par rapport aux peuplements monospécifiques, mais avec un effet essence et taille des arbres important. Nous avons voulu savoir si l’effet du mélange sur cette architecture des houppiers était observé également sur le dispositif OPTMix entre le chêne et le pin et voir s’il y avait une relation avec la quantité de litière et l’état nutritionnel des arbres.
Nous avons donc entrepris des mesures de hauteur de la première branche basse vivante, de rayon des houppiers selon la méthode « vertical sighting method » (Preuhsler, 1979), pour calculer la surface de projection et le volume des houppiers de 75 pins et 75 chênes. Plusieurs stagiaires de Master ont pris en main cette campagne de mesure en y associant en plus une estimation de l’effet opérateur. Si le temps le permet, une comparaison avec des données plus anciennes sur les houppiers (2017) sera faite.